277 Vues
  • Artiste: Andre MINAUX (1923-1986)
  • Titre: L’oiseau et son nid
  • Technique & support: Tapisserie MECANIQUE 
  • Format hors cadre: 160 x 120 cm
  • Provenance: Collection Privée
  • Description: L’oiseau est son nid. André Minaux (1923-1986). Toile imprimée en 200 exemplaires. N 51/200, par Les ÉDITIONS BRAUN & CIE, voir l’étiquette au verso ou l’artiste a signé: Minaux.

Biographie

Andre MINAUX (1923-1986)
André Minaux (1923-1986) est un peintre, sculpteur, illustrateur, graveur et lithographe français. Il participe au mouvement de la Jeune peinture dans les années 1950. Plus tard, il fait partie du groupe L'Homme Témoin. Il appartient à l'École de Paris. André Minaux, né de père lorrain, négociant en tissus et décorateur, et de mère provençale, effectue ses études secondaires au collège des Jésuites de la rue de Madrid à Paris. Il est initié à l'art par son père qui le conduit dans des expositions et avec qui il peint le dimanche. En 1940, Minaux entre à l'École des arts décoratifs où il est l'élève de Maurice Brianchon « qui apprécie ses dons » et de Roland Oudot. En 1945, il accomplit son service militaire à Avignon où la découverte de la lumière provençale, notamment au travers de la peinture d'André Marchand, marque sa sensibilité picturale. Il épouse Hélène Benoît en 1947, année qui marque le début de sa carrière artistique. Il envoie Le Raccommodeur de filets au Salon d'automne de 1948. Cette toile est très remarquée par les critiques d'art. L'année 1948 est aussi pour lui la découverte de l'atelier de Fernand Mourlot et les débuts de sa carrière de lithographe. Le maître-imprimeur se souvient d'un Minaux alors très timide et disant : « je veux bien faire de la lithographie, j'ai entendu parler de Mourlot, mais il travaille avec Picasso, avec Matisse, avec Braque. Moi, pauvre petit, qu'est-ce que j'rais faire là dedans ? ». Les frères Mourlot l'ont cependant persuadé et il est venu : « Picasso était chez nous, ça l'a stimulé et il s'est mis à travailler beaucoup, toujours en noir, des choses robustes, austères, très réalistes, dans l'esprit de Courbet », s'intéressant cependant plus tard à la couleur. 1949 est l'année de la consécration : Minaux obtient le Prix de la Critique et expose, entre autres, au Salon des Jeunes peintres, à la galerie Claude de la rue de Seine à Paris, avec le groupe de l'Homme Témoin (groupe de peintres rejetant l'art abstrait où, avec Bernard Buffet et Simone Dat, Minaux rejoint Bernard Lorjou et sa compagne Yvonne Mottet, Michel de Gallard, Paul Rebeyrolle et Michel Thompson). Installé alors au 60, avenue de Flandre à Paris, Minaux réinvente une figuration où le dessin joue un rôle essentiel. Il utilise un trait lourd qui sculpte la matière et donne une force à ses compositions. « L'utilisation de tons sourds, terriens renforce cet effet », écrit Pierre Basset dans L'Alchimie des noirs publié en 2001. Il met cette simplicité au service de l'Homme, en privilégiant une esthétique dépouillée. Le musée d'art moderne de la ville de Paris achète une première toile en 1950. La première grande exposition personnelle de Minaux se déroule en 1951 à la galerie Bernier à Paris. Minaux expose La Descente de Croix, Le Sanglier, La Nature morte à la bouilloire et La Mise au tombeau. Il participe à la Biennale de Venise de 1952 avec une grande composition inspirée par un voyage en Espagne. En 1953, André Minaux présente sa première exposition à Londres à l'Adams Gallery, où une œuvre est achetée par la Tate Gallery. Il fait également sa première exposition particulière de lithographies à Paris, à la galerie Sagot - Le Garrec. il est en 1956 nommé membre du Comité des peintres-graveurs, du Comité national de la gravure et du Comité du livre illustré français. En mai 1957, Le Comité national du livre illustré français présente l'exposition Les chefs-d'œuvre des illustrateurs français contemporains (Jean-Gabriel Daragnès, Albert Decaris, Bernard Buffet, Michel Ciry, Gabriel Dauchot, Jacques Houplain, André Minaux, Pierre-Yves Trémois) au musée d'art de Toulon. En 1960, il expose La Noce à la Maison de la pensée française, rue de l'Élysée à Paris. C'est une toile de cinq mètres sur trois, aux personnages nombreux et aux scènes multiples, qui repose essentiellement sur la densité des couleurs, désignée même comme « une fête de la couleur », rapprochée aussi d'Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet - André Minaux est « un ouvrier de l'espèce Courbet » écrit au demeurant George Besson. En 1962 naît sa fille Agnès. Minaux expose la même année à New York, à la galerie David Findlay, des portraits et des natures mortes représentatifs de l'École de Paris, qui remportent un vif succès, et il illustre pour les éditions De Draeger, sur le thème de L'été de la Saint-Martin, le catalogue de luxe annuel ou Liste des grands vins de la maison Nicolas. 1963 marque une année charnière par l'exposition « Les Barques échouées » à la galerie Maurice Garnier à Paris. Minaux montre comment un peintre pourrait aller jusqu'à l'abstraction en parlant de la nature. En 1964, il participe à l'exposition des affiches de l'atelier de lithographie Mourlot à la Maison de la pensée française. Minaux entreprend la sculpture en 1967. En 1968, une exposition particulière et permanente est organisée à Colmar au musée Unterlinden. Il s'agit d'une donation de grandes compositions représentatives des différentes périodes de l'artiste. Cette même année a lieu le Salon Peintres témoins de leur temps au musée Galliera. Minaux y expose une grande toile, La Pilule, sujet révolutionnaire et remarqué. En 1970, André Minaux entreprend la gravure sur cuivre. En 1971, il expose chez Maurice Garnier, avenue Matignon à Paris, de grandes silhouettes peintes sur contreplaqué, mi-peintures, mi-sculptures. Dans la foulée, il expose des portraits de femmes aux grands yeux noirs. La Femme devient un thème récurrent chez Minaux. À partir de 1972, Minaux approfondit la technique du pastel et du fusain, tout en travaillant un nouveau procédé, l'acrylique. Le style de l'artiste se dépouille et des distances sont prises vis-à-vis du figuratif. La même année, il fait une exposition importante de fusains et de pastels à la galerie Maurice Garnier. 1976 marque un retour à la lithographie où la simplification des lignes s'allie aux grands à-plats de couleur. En 1978 a lieu une exposition de gravures sur cuivres à la galerie Sagot - Le Garrec. Les gravures sont traversées de silhouettes noires et grises, de géométries animées de lignes et de visages. En 1979, Minaux entame la réalisation de grandes compositions où le thème des trombones est un élément majeur. Période axée sur les instruments de musique, thème poussé et exploité dans toutes les disciplines pratiquées par l'artiste. En 1983 a lieu une exposition de pastels et de dessins préparatoires exécutés en gravures sur cuivre pour le livre Le Roi Cophétua de Julien Gracq à la galerie Sagot - Le Garrec. Au cours de cette période, l'artiste entreprend une recherche pure de formes, de volumes et de couleurs par la technique du pastel. Plusieurs expositions de pastels avec le thème musical sont réalisées. Il y a une recherche encore plus marquée vers le non-figuratif. La critique est élogieuse : les figures sont devenues des formes, ces formes sont des couleurs et ces couleurs une matière. Le travail du pastel prend beaucoup d'importance dans les dernières années de la vie de l'artiste. Minaux livre à travers cette technique une véritable synthèse de ses recherches plastiques : exposition des volumes, architectures des formes, variation des couleurs et une volonté de saisir l'essentiel. « C'est clair comme le jour, soyeux comme la nuit, rouge et noir comme le coquelicot, bleu comme le beau corps du corbeau », écrit le poète Robert Marteau pour qualifier l'œuvre de Minaux dans Les Secrets du métier. Le 4 octobre 1986, André Minaux meurt des suites d'une crise cardiaque. « De Minaux, évoque encore Robert Marteau, on dira qu'il fur un homme de métier. Il savait que peindre, c'est apprendre à peindre. Il se voulait apprenti. Il n'aurait jamais voulu qu'on l'appelât "Maïtre", si ce n'est pour susciter le rire qu'il aimait ».

Visibilité & Livraison

  • L'oeuvre est visible au siège de Marsa Enchères au sein de la Galerie Alexandre Roubtzoff au 12, rue Imam Abou Hanifa. 2070. La Marsa.
  • La livraison des oeuvres vendues se fait impérativement à notre siège Plan de Situation.